JIM&MAXIME ☇ entre cartons, peinture et baisers. ❞

« Entre cartons, peinture et baisers. »

James pousse la porte d'entrée avec son dos, les bras remplis d'un carton encombrant. Un sourire aux lèvres, il monte l'escalier et dépose le lourd carton sur le pallier, dans le couloir de l'étage. « Chérie? On avait dit qu'on installait mon bureau dans quelle pièce? » Il rejoint sa petite amie dans une des pièces du haut, où déjà des pots de peinture sont prêts à l'emploi. « Cette pièce est la plus jolie. Vue sur la plage... » Il dit cela en passant ses bras autour de sa taille, collant son torse à son dos. « ça te plaît? Je veux le meilleur, tu le sais... » Jim sourit, heureux de pouvoir découvrir le lieu où a grandi celle qui partage sa vie. Il dépose un baiser dans son cou avant de dire doucement; « Bon, je finis de décharger les cartons et je viens pour la peinture. On va camper dans le salon ce soir... » Et il sourit largement avant d'ajouter, doucement, à son oreille; « C'est dommage que ce soit l'été. Sinon, je nous aurais installé des couvertures épaisses sur le parquet près de la cheminée allumée, en bas... et on aurait consumé notre première nuit là bas... » Et, comme si de rien était, James tourne les talons et descend jusqu'à la voiture. Il salut d'un signe de tête une vieille dame sur le porche de sa maison en train de l'observer. Il se demande si c'est de la curiosité ou bien si les aménagements se font rares dans ce quartier. Il entre à nouveau et dépose encore des cartons. Le nouvel habitant de Wexford enlève les draps sur les meubles déjà installés qui servaient à les protéger et en fait un tas sur le porche, grimaçant à la poussière qui se soulève des tissus. Il remonte l'escalier en enlevant sa chemise désormais sale et va fouiller dans son sac pour trouver un vieux t-shirt et un vieux jeans. Rapidement, le voilà prêt pour la peinture de leur chambre...

J'aime surprendre Maxime. Un baiser volé, une attention innocente... accepter de déménager de l'autre côté de l'Atlantique. Je me demandais si je n'étais pas un fou d'accepter ces désirs, mais c'était plus fort que moi. Mes bras enlacés autour de sa taille, plus rien ne comptait si ce n'était elle et notre nouveau chez nous. J'étais heureux de quitter mes buildings new-yorkais pour une villa près de la plage irlandaise. J'étais déjà super excité à l'idée de pouvoir apprendre à surfer... et de partager des moments avec ma chérie. Moments intimes comme joies de la vie couple. Mais en l'embrassant dans le cou, c'était des idées bien plus coquines qui me venaient en tête. « oui c'est fort dommage... » Je souris en sachant pertinemment que ce n'était pas un soleil de plomb qui allait m'empêcher de profiter de ma petite femme. Je finis par la laisser et je partis m'occuper du reste du déménagement avant de me préparer pour la peinture de notre chambre. J'étais heureux de partager ce moment avec elle, en me disant que, quand nous serons plus âgés, on se souviendrait encore parfaitement de ce jour où, comme deux jeunes tourtereaux, nous avions repeint les murs de notre future chambre... où j'avais terriblement envie de lui faire des enfants.

Je montais à nouveau alors que la voix de ma belle retentit dans l'escalier; « mon coeur pour ton bureau je crois que c'était celle-ci » Je souris et fis oui de la tête en montant à l'encadrement de la porte et je soupirais d'ennui avant d'une nouvelle fois bouger les cartons plein de dossiers que j'avais du amener jusqu'en Irlande. Je souris en regardant la pièce en désordre et refermais la porte. Je profitais d'abord de mes vacances que je m'étais octroyé. Le bureau sera pour plus tard. Je revins vers Maxime et l'aidais à attacher ses cheveux en déposant un baiser sur ses lèvres. « tu as croisé des gens dehors ? » Je riais en répondant; « mise à part la commère du quartier, je ne crois pas, nan. Tu la connais la vieille dame qui habite en face? elle semblait étrangement captivée par ce que je faisais... Ou alors je suis trop beau, je sais pas» Je souris largement, aimant bien plaisanté en faisant le faux vantard.

Je me reculais et m'accroupis pour ouvrir des pots de peinture et je préparais notre futur chantier. « tu as déjà fait ça ? Ou je te montre ? » Je souris en prenant des vieux journaux et du plastique que j'étalais bien au sol avant de prendre deux rouleaux pour peindre.

Revenir ici n'était pas forcément une chose très facile, je savais que j'allais en prendre pour mon grade et croisé des gens dans la rue, qui vont me fusillé du regard, mais ce que je redoutais le plus c'était de voir Kenan est surtout parce que j'en ai jamais parlé à James et c'est pas cool. Je venais de lui demander s'il avait croisé quelqu'un dehors et il m'a répondu qu'une vieille dame le regardait, je venais de réaliser, que cette vieille dame c'est la grand-mère de mon ex et ça c'est pas bon pour les affaires, je savais bien que j'avais reconnu la maison dans laquelle passer plusieurs jours avec Kenan. Et je savais aussi comme cette dame pouvait parler et tout le quartier devaient être au courant à ce moment ! Heureusement qu'on est plus au moyen âge sinon on verrait débarqué des torches et des hommes en colère pour nous chasser. « Ou alors je suis trop beau, je sais pas » je revins à la réalité en éclatant de rire « tu es très beau James, mais je crois que c'est pas ça le problème. » je passais une main dans mes cheveux « c'est la grand-mère de mon ex, elle n'a jamais aimé me voir avec d'autres garçons, même si quand je sortais avec son petit fils, il n'y a eu personne. Elle a toujours voulu nous voir marier » c'était aussi une des raisons de pourquoi j'avais refusé la demande en mariage de James, toute ma vie je me suis faites dans l'idée que j'épouserais Kenan, notre histoire à beau être terminée, m'imaginer épouser un autre homme prend du temps à accepter. Car épouser Kenan était un rêve depuis que j'ai eu six ans. « Mais c'est du passé ! » je rentrais dans la pièce qu'on allait repeindre en regardant les pots de peinture et James qui les ouvraient.

« tu as déjà fait ça ? Ou je te montre ? », je penchais la tête légèrement sur la droite en posant mes mains sur mes hanches en fixant James accroupis devant moi « James, tu as vu dans l'endroit où j'ai grandi, croi-tu sincèrement que ma mère ma fait faire de la peinture ? » je lui souriais en me mettant à genoux à côté de lui, avant de l'embrasser tendrement « tu m'apprends ? » Je suis née avec une cuillère en argent dans la bouche, je n'ai jamais eue besoin de lever le petit doigt pour avoir quelque chose, j'avais tous les syndromes d'une gosse de riche, j'étais capricieuse, hautaine et vantarde, ça n'a jamais dérangé personne puisque la plupart des amis que j'avais étaient du même milieu. Mais depuis que j'étais avec James, j'étais devenue plus simple, j'avais toujours un caractère et j'ai toujours eu ce que je voulais, James en est la preuve, c'est moi qui est provoqué notre rencontré avec ce café sur sa chemise.