Daphnée G.G. Butler
› postes : 53 › Date d'arrivée : 04/08/2012 › crédits : avatar (JavaJunkiie™), signa (moi-même) › avatar : Erica Durance
| Sujet: N°4852 . t'as une petite mine ce matin. Non, mais j'ai pris une grosse mine hier soir. [Erin] Ven 10 Aoû - 20:33 | |
| Boire ou bien se conduire, il faut choisir. La veille, Daphnée avait fait son choix, et c’est la raison pour laquelle elle se tenait ce jour là assise dans la cuisine, attablée au bar où elle avait pour habitude de prendre son petit déjeuner. Sauf que deux cachets contre la gueule de bois avaient remplacés ses habituels corn flakes. La jeune femme devait admettre qu’à 27 ans, récupérer d’une soirée un peu trop arrosée c’était plus ardu qu’à 20 ans. La radio de la cuisine passait une chanson dont les basses semblaient battre dans l’encéphale de la jeune femme. Elle applatit sa tête contre le pseudo-marbre gelé et se mit à marmonner les paroles de l’idole saxonne qui passait.
« She's got electric boots a mohair suit You know I read it in a magazine… “
La fin de ses paroles s’étouffa dans un reflux à deux doigts du désastre. Elle devait vraiment cesser de sortir avec ses collègues de travail si elle souhaitait vivre assez vieille pour avoir des petits-enfants. Ou non, juste des enfants. Par chance, elle était en congés jusqu’au lendemain. Si elle ne se tombait pas à nouveau dans un guet-append monstrueux, elle réussirait à faire illusion.
La situation avait d’autres côtés pervers assez gênants pour être soulignés. D’abord, côté présentabilité, il allait falloir faire des efforts. Daphnée portait un vieux jogging dont la couleur avait passée Ses cheveux étaient noués dans un chignon qui n’avait rien de glamour. Ses cheveux emmêlés avaient refusés toute mesure de domptage. Le pire était sans nul doute son maquillage de la veille qui avait allègrement coulé sur ses cernes.
La porte d’entrée claqua. Daphnée jeta un coup d’œil à sa montre : il était 15h. Ce devait être Erin qui finissait son poste de midi. Ou bien elle était en congés aujourd’hui. La jeune femme avait un doute mais ses neurones refusaient obstinément de se connecter entre eux. Au bord du désespoir, elle hurla d’une voix rauque en direction du couloir
- Erin, c’est toi ? | |
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